Lettres sur la peste : entre privilèges et indécence
Un ouvrage inconséquent et nihiliste sur la pandémie que nous livre ici Olivier Cheval, où la pandémie de Covid-19 est seulement appréhendée par le prisme de sa plume bourgeoise et solipsiste.
Un ouvrage inconséquent et nihiliste sur la pandémie que nous livre ici Olivier Cheval, où la pandémie de Covid-19 est seulement appréhendée par le prisme de sa plume bourgeoise et solipsiste.
Sous ses atours protestataires et au-delà des polémiques stériles qu’elle veut susciter, c’est une prose tout à fait convenue qui nous est livrée ici ; une prose ridicule par l’ostentation de ses phrases ronflantes, où la récupération de Kateb Yacine se mêle au nihilisme et à une (in)culture crasse.
Comment le néo-libéralisme influence-t-il l’écriture, la création littéraire et plus généralement la littérature ? Au travers d’un essai fastueux Jérôme Meizoz met en exergue les conséquences du néo-libéralisme sur l’écriture.
Deux siècles de poèmes, cinq générations de poètes et de poétesses ; c’est le pari de “Le lignage” anthologie de poésies mauritaniennes.
Un recueil de nouvelles qui nous vient directement d’Afrique du Sud où la science-fiction et le fantastique côtoient le politique – au sens large et radical. C’est de corps qu’il sera avant tout question, de la dimension politique du et des corps.
Pour ce quatrième épisode du podcast de Litteralutte, on explore Alger-Tokyo. Au travers de cet essai c’est une histoire de la diplomatie algérienne pendant la guerre de libération que nous livre la philosophe Seloua Luste Boulbina, la manière dont l’internationalisation d’une lutte émancipatrice permet d’amorcer une véritable dynamique. Mais surtout, le fait que l’internationalisation d’une cause – quelle qu’elle soit – permet de l’envisager du point de vue matérialiste, historique et non essentialiste. Ce sont ces questions nous explorerons ici dans le cas de la lutte antiraciste et plus précisément anti-colonialiste au travers des parallèles qui s’esquisseront entre le Japon et la France la Corée et l’Algérie…
Pour ce troisième épisode du podcast de LItteralutte, on explore À bout de flux fascinant essai de Fanny Lopez aux éditions Divergences, dans lequel est mis en lumière un impensé lorsqu’il s’agit parler de numérique ou de digital. À bout de flux nous amenant à réfléchir sur l’infrastructure numérique à partir de son double invisible ; l’infrastructure électrique.
Pour ce deuxième épisode du podcast de LItteralutte, on revient sur Amour, patrie et soupe de crabes de l’écrivain Malgache Johary Ravaloson, roman polyphonique dans lequel se succède une multitude de personnages appartenant tant aux classes dominé·e·s que dominant·e·s, ville traversée par des révoltes qui parfois débouchent sur des révolutions. Dans l’île de Madagascar, comme ailleurs, elles ont été nombreuses, elles continueront, et c’est la question de ce qui vient après la révolte, l’après-révolution qui est esquissé en filigrane du roman, cet instant singulier où le pouvoir tombe et qu’il est remplacé par un autre. Serait-ce alors la rengaine de la futilité du sujet révolutionnaire ?
La littérature et le livre ; un marché et un produit. Nous avons beaucoup traité de ces questions de manière théorique sur littérature, tentative d’illustration avec un cas qui nous semble symptomatique du fait qu’on ne lit pas les œuvres pour elles-mêmes, mais pour la valeur qui leur est (médiatiquement) affectée.
Drogue et capitalisme, drogue et marchandise, et la masculinité dans toute ça ? Au travers d’une écriture dense et nerveuse, Simon Arbez explore ces questions.